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Les isolants écologiques sont composés le plus souvent de matières premières végétales (bois, chanvre, paille ou balle de céréales, liège…) ou issues du recyclage (textile, papier…), voire d’origine animale (laine de mouton). Leurs performances thermiques n’ont rien à envier aux isolants conventionnels et les professionnels ne s’y trompent pas : leur part de marché a quasiment doublé en 10 ans (11 % aujourd’hui) et en France, un comble sur cinq est désormais isolé avec des isolants biosourcés. Pour aller encore plus loin vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre, sélectionnez des isolants écologiques produits en France, voire même à proximité des chantiers.
La durée de vie des modules photovoltaïques est d’environ 30 ans. Leur vieillissement est très lent et la plupart des fabricants garantissent jusqu’à 10 ans 90 % de puissance et à 25 ans 80 %. Les panneaux commercialisés aujourd’hui mettent en moyenne une année à produire plus d’énergie qu’il en a fallu pour leur fabrication. L’étape qui consomme le plus est celle de la fonte du silicium, du fait des températures élevées du process. Ainsi, sur sa durée de vie, un système photovoltaïque produit environ 30 fois plus d’énergie qu’il en a consommé.
FAUX
FAUX
Les modules en fin de vie font partie des Déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E). Leur collecte et leur recyclage sont obligatoirement pris en charge par les fabricants ou les importateurs. En France, c’est l’éco-organisme Soren qui organise cette filière. 95 % des panneaux photovoltaïques du marché utilisent comme semi-conducteur le silicium, deuxième élément le plus abondant sur la croûte terrestre. Dans ces panneaux, on trouve aussi du verre (69 %), de l’aluminium (14 %), des matières plastiques (13 %), du cuivre (1 %) et des traces d’argent et d’étain. Mais pas de terres rares.
Le taux de recyclage d’un tel module est supérieur à 90 %. Le verre et l’aluminium se recyclent entièrement, les plastiques sont soit brûlés (valorisation énergétique), soit transformés en granulés pour reformer de la matière. Le silicium et les conducteurs argent ou cuivre peuvent aussi être recyclés.
Selon les régions, un chauffe-eau solaire peut couvrir 50 % à 80 % des besoins annuels d’eau chaude sanitaire. Suivant l’énergie d’appoint utilisée, cet équipement diminue les rejets de gaz à effet de serre de 45 % à plus de 70 % par rapport à un ballon électrique ou un chauffe-eau à gaz. Le chauffe-eau solaire individuel (Cesi) permet de diviser les dépenses d’eau chaude par deux, voire trois par rapport à un système électrique, au gaz ou au fioul.
VRAI
VRAI
Le rendement correspond à la quantité d’électricité produite par un panneau photovoltaïque par rapport à l’énergie solaire qu’il reçoit.
Pour les modules à base de silicium (la très grande majorité des produits du marché), selon les technologies et les qualités de cellule, le rendement varie entre 12 % et 20 %. Cela peut paraître peu, mais vue la grande quantité d’énergie solaire reçue, la production est loin d’être négligeable. Ainsi, en France, avec une surface de 20 m2 de modules orientés plein sud et inclinés à 30° (sans ombrage), il est possible de couvrir l’équivalent des consommations annuelles d’un ménage (hors chauffage). Le productible est en moyenne de 1 100 kWh/m2 chaque année.
Bon à savoir : en 10 ans, le coût des installations photovoltaïques a été réduit d’un facteur 10. En 2022, le prix moyen constaté pour un système solaire de 3 kWc posé par-dessus une toiture (hors aides financières) était d’environ 8 000 € TTC.
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